Les langues paternelles

Il est sorti le livre. En janvier. Il est là. Je les entends déjà, les pauvres langues paternelles. Tu en as encore fait de belles, mon fils. C'est quoi ce livre? Ca parle de moi? Je le savais, que tu y viendrais. Mais ce masque, là, ça rime à quoi? Tu ne te trouves pas assez beau, c'est ça? Ou alors je te fais honte? Mais non papa. D'abord tu es mort. C'est par rapport aux enfants. Je. Bon. C'est vrai que c'est une situation impossible papa. Ca ne m'étonne pas mon fils. Tu tiens de moi.

Nom :
Lieu : France

23 août 2005

Comme Marc Lévy

Un blog? Oui c'est une bonne idée, dit la dame de chez Robert Laffont. Ca marche, les blogs. Je sens que l'idée du blog la rassure. Elle va avoir quelque chose à dire, une voix pour défendre le livre. C'est important, une voix. Parce que si on n'a personne pour défendre le livre, je ne vous dis pas comme on va se faire massacrer à la mise en place. Déjà le directeur commercial m'a dit que. Je suis d'accord. Et moi j'ai envie d'en parler, de ce texte. Enfin, d'écrire. Puisque c'est ma maison, l'écriture. Non, bonne idée vraiment, le blog. Et si on mettait même l'adresse en quatrième de couverture? Avec l'adresse mail de l'auteur? Ce serait la première fois qu'on fait ça. Soudain dans le café, on nage en pleine blogeuphorie. Et le directeur commercial, Nicole, donnez-lui donc l'adresse du blog. Et les représentants, donnez-leur mon mail. Je répondrai à tout le monde. Je me sens prêt à bloguer, à mailer, avec tous les représentants, tous les lecteurs de la terre. Comme Marc Lévy, dit Nicole. Ah bon, Marc Lévy répond à tout le monde? Eh bien je ferai comme Marc Lévy.