Les langues paternelles

Il est sorti le livre. En janvier. Il est là. Je les entends déjà, les pauvres langues paternelles. Tu en as encore fait de belles, mon fils. C'est quoi ce livre? Ca parle de moi? Je le savais, que tu y viendrais. Mais ce masque, là, ça rime à quoi? Tu ne te trouves pas assez beau, c'est ça? Ou alors je te fais honte? Mais non papa. D'abord tu es mort. C'est par rapport aux enfants. Je. Bon. C'est vrai que c'est une situation impossible papa. Ca ne m'étonne pas mon fils. Tu tiens de moi.

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Lieu : France

12 octobre 2005

Maman cherchez l'erreur

Dans la jolie rue au soleil cherchez l'erreur. Il est si doux l'été indien cherchez l'erreur. Du bout de la rue je la vois cherchez l'erreur. Elle clopine cherchez l'erreur. Je vais lui dire je vais lui dire je suis venu pour ça. Elle ne m'a pas encore vu. Elle ne m'attendait pas. En survêtement canne à la main cherchez l'erreur.

Autour d'elle des étudiants américaines des employés de bureau de dignes mères du septième comme on n'en fait plus. Les heureux du monde se gorgent du soleil de l'été indien. Et au milieu de cette foule, elle clopine, en survêtement, canne à la main, portant son pot de chicorée.

Soudain elle me voit. Pas un sourire pas une joie pas une surprise. Tiens tu es là? Eh bien eh bien. Qu'est ce qui t'amène? Tu vois je reviens du marché il me manquait de la chicorée. Qu'est ce qui se passe pour que tu viennes comme ça? Mais oui je suis contente très contente bien sûr. Je me demande c'est tout. Tu es toujours si occupé.

Maman. Maman. Maman. Cherchez l'erreur.