Première lettre de lectrice
Première lettre de lectrice.
Ma chère B. Je t'avais dit devoir mettre de côté les langues paternelles avant mon > départ pour M. - j'étais très en retard sur le script.> Et c'était bien mon intention : après tout, je savais que les 8 heures > de vol conviendraient parfaitement pour terminer la lecture. Mais je > n'ai pu résister. Les mots me trottaient dans la tête sans répit, et > j'ai repris le livre, à qui je dois une sacrée fatigue supplémentaire, > car cette fois, je ne l'ai plus reposé avant de l'avoir terminé, tard > dans la nuit.> Avant tout, je veux te dire que j'ai depuis le ventre serré. Le > ventre, oui, car ce sont les tripes qui en prennent un coup. Tu te > souviens, lorsque je l'ai commencé, je t'ai dit, formidable, quelle > langue, quelle écriture, c'est riche, c'est fort, seule question, > va-t-on suivre ce rythme jusqu'au bout ? Oh oui, avais-tu répondu, tu > verras.... Eh bien j'ai vu : un crescendo intense, qui nous entraîne > avec lui jusqu'à la gorge, le coeur, le ventre serré. Quelle > écriture... chaque phrase, aussi forte, juste, magnifique que la > précédente. Mais une écriture aussi exigeante qu'accessible, car > jamais ampoulée, jamais chichiteuse, directe, cash. Et le sujet... ce > point de vue, c'est unique, c'est singulier, c'est bouleversant, on > est dans une vérité nue, oui, c'est magnifique. La dernière partie est > puissante, la fin arrive juste quand il faut, je sais et je peux > comprendre que DS tienne à conserver son anonymat pour protéger ses > proches, mais je crois surtout que ceux qui l'aiment, ses enfants, son > Stan seraient, seront fiers d'un tel livre. Je suis emballée, et je > comprends maintenant ton enthousiasme, la force, la conviction avec > laquelle tu parles de ce récit. Je te croyais sur parole évidemment, > mais après l'avoir lu... Quelle claque ! (Euh, je veux bien tendre > l'autre joue à ce compte-là)> Je pense aussi que vous avez bien de la chance tous les deux : lui, > d'être tombée sur la meilleure et la plus vraie des éditeurs/trices, > et toi sur un bijou pareil. Je ne peux t'écrire plus longuement aujourd'hui, mais nous en > reparlerons à mon retour. Je sais que c'est un livre que j'ouvrirai à > nouveau, pour retrouver certaines phrases, celles qui m'ont fait > sourire et celles qui m'ont fracassée, parfois...> Je t'embrasse, bravo à toi qui veille comme un ange sur les langues > paternelles...> V.
Ma chère B. Je t'avais dit devoir mettre de côté les langues paternelles avant mon > départ pour M. - j'étais très en retard sur le script.> Et c'était bien mon intention : après tout, je savais que les 8 heures > de vol conviendraient parfaitement pour terminer la lecture. Mais je > n'ai pu résister. Les mots me trottaient dans la tête sans répit, et > j'ai repris le livre, à qui je dois une sacrée fatigue supplémentaire, > car cette fois, je ne l'ai plus reposé avant de l'avoir terminé, tard > dans la nuit.> Avant tout, je veux te dire que j'ai depuis le ventre serré. Le > ventre, oui, car ce sont les tripes qui en prennent un coup. Tu te > souviens, lorsque je l'ai commencé, je t'ai dit, formidable, quelle > langue, quelle écriture, c'est riche, c'est fort, seule question, > va-t-on suivre ce rythme jusqu'au bout ? Oh oui, avais-tu répondu, tu > verras.... Eh bien j'ai vu : un crescendo intense, qui nous entraîne > avec lui jusqu'à la gorge, le coeur, le ventre serré. Quelle > écriture... chaque phrase, aussi forte, juste, magnifique que la > précédente. Mais une écriture aussi exigeante qu'accessible, car > jamais ampoulée, jamais chichiteuse, directe, cash. Et le sujet... ce > point de vue, c'est unique, c'est singulier, c'est bouleversant, on > est dans une vérité nue, oui, c'est magnifique. La dernière partie est > puissante, la fin arrive juste quand il faut, je sais et je peux > comprendre que DS tienne à conserver son anonymat pour protéger ses > proches, mais je crois surtout que ceux qui l'aiment, ses enfants, son > Stan seraient, seront fiers d'un tel livre. Je suis emballée, et je > comprends maintenant ton enthousiasme, la force, la conviction avec > laquelle tu parles de ce récit. Je te croyais sur parole évidemment, > mais après l'avoir lu... Quelle claque ! (Euh, je veux bien tendre > l'autre joue à ce compte-là)> Je pense aussi que vous avez bien de la chance tous les deux : lui, > d'être tombée sur la meilleure et la plus vraie des éditeurs/trices, > et toi sur un bijou pareil. Je ne peux t'écrire plus longuement aujourd'hui, mais nous en > reparlerons à mon retour. Je sais que c'est un livre que j'ouvrirai à > nouveau, pour retrouver certaines phrases, celles qui m'ont fait > sourire et celles qui m'ont fracassée, parfois...> Je t'embrasse, bravo à toi qui veille comme un ange sur les langues > paternelles...> V.
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