Et des enfants qui naissent sans mode d'emploi
Bonjour
Je me permets de vous envoyer un mot de félicitations dabord parce que vous laissez une adresse montrant ainsi que vous nêtes pas hostile à recevoir un message de vos lecteurs et puis parce que je dois déplorer que, de votre livre, on a très peu parlé, je nai vu quun entrefilet dans Elle qui ma fait me précipiter chez ma libraire.
Peut-être la nécessité de lanonymat, vous interdisant les plateaux de télé a entraîné pour votre livre, la confidentialité.
Alors, jen viens au fait, merci, merci pour ce livre qui ma bouleversée, qui a réussi à mettre en mots tout ce que je ressentais, le livre que jaurais rêvé décrire, jai moi aussi un père burlesque, sorte de Mangeclous de « douze ans dâge mental », une mère pas mécontente de ce champs laissé libre à lexercice de son pouvoir, une mère sans tendresse, « pas très famille, pas très chichis » et des enfants qui naissent de ce fait sans mode demploi, pour lesquels tout devient énigmatique, étrange et pour lesquels seules la religion ou la création artistique permettent déchapper au « monstre tiède » et à la folie. Et cette apparente dureté, le « cur sec » de trop souffrir. Des tentatives pour entrer dans la normalité, pour se fondre dans la masse mais toujours rattrapés par les mêmes vieux démons qui obligent à être toujours dehors, pas dans « la bande » avec quand même une terreur, avoir transmis à nos propres enfants la même tare qui les contraindra au même chemin de solitude, derrance et de souffrance sans lassurance queux ne tomberont pas dans les gouffres auxquels nous avons réussi à échapper surtout grâce à lécole et aux livres. Oui, les mots pour échapper au chaos dun monde sans « langue paternelle ».
Jespère que vous écrirez encore car je sais que vous avez encore tant de choses à nous dire sur le couple, lamour, la dépendance, la relation de votre mère avec sa propre mère, la tentation de lautodestruction .
Lacan aurait adoré votre livre, surtout si vous ne le savez pas !
Merci encore et jespère à bientôt à vous lire.
PS : En ce moment, se joue à La Colline, « Père » de Strinberg, à voir si ce nest déjà fait.
M. T.
Je me permets de vous envoyer un mot de félicitations dabord parce que vous laissez une adresse montrant ainsi que vous nêtes pas hostile à recevoir un message de vos lecteurs et puis parce que je dois déplorer que, de votre livre, on a très peu parlé, je nai vu quun entrefilet dans Elle qui ma fait me précipiter chez ma libraire.
Peut-être la nécessité de lanonymat, vous interdisant les plateaux de télé a entraîné pour votre livre, la confidentialité.
Alors, jen viens au fait, merci, merci pour ce livre qui ma bouleversée, qui a réussi à mettre en mots tout ce que je ressentais, le livre que jaurais rêvé décrire, jai moi aussi un père burlesque, sorte de Mangeclous de « douze ans dâge mental », une mère pas mécontente de ce champs laissé libre à lexercice de son pouvoir, une mère sans tendresse, « pas très famille, pas très chichis » et des enfants qui naissent de ce fait sans mode demploi, pour lesquels tout devient énigmatique, étrange et pour lesquels seules la religion ou la création artistique permettent déchapper au « monstre tiède » et à la folie. Et cette apparente dureté, le « cur sec » de trop souffrir. Des tentatives pour entrer dans la normalité, pour se fondre dans la masse mais toujours rattrapés par les mêmes vieux démons qui obligent à être toujours dehors, pas dans « la bande » avec quand même une terreur, avoir transmis à nos propres enfants la même tare qui les contraindra au même chemin de solitude, derrance et de souffrance sans lassurance queux ne tomberont pas dans les gouffres auxquels nous avons réussi à échapper surtout grâce à lécole et aux livres. Oui, les mots pour échapper au chaos dun monde sans « langue paternelle ».
Jespère que vous écrirez encore car je sais que vous avez encore tant de choses à nous dire sur le couple, lamour, la dépendance, la relation de votre mère avec sa propre mère, la tentation de lautodestruction .
Lacan aurait adoré votre livre, surtout si vous ne le savez pas !
Merci encore et jespère à bientôt à vous lire.
PS : En ce moment, se joue à La Colline, « Père » de Strinberg, à voir si ce nest déjà fait.
M. T.
1 Comments:
Nous tous aussi, sans nul doute, espérons d'autres livres de David Serge....et encore de belles lettres de félicitations et de remerciements à lire,comme celle de M.T., toutes plus sincères et intimes les unes que les autres.........je ne sais plus que faire pour que les gens soient "accrochés" par "les langues paternelles" et que l'on en parle un peu plus dans les "médias"!!....Recommander le livre dans mon message de présentation msn,pour que ce dernier soit visible par tout mon carnet d'adresses, l'annoncer dans une réunion de famille......mais la dernière idée, je l'avoue: chaque fois que je vais à la librairie,je sors le livre du rayon(pensez donc ,la lettre S est toujours au rayon du bas!! S pour Serge!!!il faut un sacré hasard pour tomber dessus,plié en deux sur ces malheureuses dernières lettres de l'alphabet..... je l'extirpe donc du bas et le hisse à hauteur d'yeux,bien à la verticale,face dévoilée... avec son bandeau bleu,il y en a bien qui vont le remarquer....allez ,faites tous comme moi!!! courage David et bon vent!
BERNADETTE ,fidèle lectrice
Enregistrer un commentaire
<< Home