Dans l'amphi Richelieu, Chelon
Ah te voilà toi. Chelon à la Sorbonne. Mais oui le vieux Chelon tout chenu continue. Chelon à la Sorbonne pour un soir, un récital n'importe quoi dans l'amphi Richelieu, Pierre a des invitations (Pierre est à la Sorbonne, je ne vous avais pas dit?)
Ah te voilà toi. Chelon à la Sorbonne. C'est le point de jonction. J'ai mis le livre dans une enveloppe. C'est l'occasion. Trois chansons, quatre et cinq. Six peut-être. C'est une soirée chanson française. C'est chenu, dans l'amphi. Ca sort d'on ne sait où.
Ah te voilà toi. Le livre est dans l'enveloppe. Dans les chansons, père prodigue, il fallait qu'il la chante, celle-là. Il fallait bien qu'il la ressorte. Un rappel, et il sort de l'amphi Richelieu. Galopade dans les couloirs. Où est la loge, où est la loge?
Ah te voilà toi. Monsieur Chelon voilà. C'est un livre. Sur la paternité. C'est pas prémédité je le jure. Mais pendant l'écriture, les mots de la chanson s'y sont un peu mélangés à mes mots. Enfin c'est à dire que. Pas pu m'en dépêtrer. Donc ils y sont, là-dedans, les mots de la chanson. Père prodigue. Vous comprenez ce que je veux dire, Monsieur Chelon? Bien entendu que non. Les chanteurs ne comprennent jamais ce qu'on leur dit en loge, après le récital. Rincés les chanteurs. Les mots leur glissent sur le pelage comme une eau claire. Ils ne sont bons que pour la douche de plaisir. Vous comprenez Monsieur Chelon? Vous comprenez cette chanson comme elle m'a poursuivi et encore tout à l'heure, dans l'amphi, le frisson. Vous comprenez? Bien sûr que non toujours la vieille scène de la loge qui recommence et me poursuit, Guitry, Benabar, et maintenant Chelon. Toujours la vieille histoire. Mais j'ai le livre, moi, qui explique tout, vous comprenez? J'ai le livre qui dit ce que je ne sais pas dire. Vous n'avez qu'à le prendre. Et le lire peut-être. Il y a une adresse mail, à la fin.
Ah te voilà toi. Chelon à la Sorbonne. C'est le point de jonction. J'ai mis le livre dans une enveloppe. C'est l'occasion. Trois chansons, quatre et cinq. Six peut-être. C'est une soirée chanson française. C'est chenu, dans l'amphi. Ca sort d'on ne sait où.
Ah te voilà toi. Le livre est dans l'enveloppe. Dans les chansons, père prodigue, il fallait qu'il la chante, celle-là. Il fallait bien qu'il la ressorte. Un rappel, et il sort de l'amphi Richelieu. Galopade dans les couloirs. Où est la loge, où est la loge?
Ah te voilà toi. Monsieur Chelon voilà. C'est un livre. Sur la paternité. C'est pas prémédité je le jure. Mais pendant l'écriture, les mots de la chanson s'y sont un peu mélangés à mes mots. Enfin c'est à dire que. Pas pu m'en dépêtrer. Donc ils y sont, là-dedans, les mots de la chanson. Père prodigue. Vous comprenez ce que je veux dire, Monsieur Chelon? Bien entendu que non. Les chanteurs ne comprennent jamais ce qu'on leur dit en loge, après le récital. Rincés les chanteurs. Les mots leur glissent sur le pelage comme une eau claire. Ils ne sont bons que pour la douche de plaisir. Vous comprenez Monsieur Chelon? Vous comprenez cette chanson comme elle m'a poursuivi et encore tout à l'heure, dans l'amphi, le frisson. Vous comprenez? Bien sûr que non toujours la vieille scène de la loge qui recommence et me poursuit, Guitry, Benabar, et maintenant Chelon. Toujours la vieille histoire. Mais j'ai le livre, moi, qui explique tout, vous comprenez? J'ai le livre qui dit ce que je ne sais pas dire. Vous n'avez qu'à le prendre. Et le lire peut-être. Il y a une adresse mail, à la fin.
3 Comments:
Les chanteurs dans leur loge ne comprennent rien car ils se sont livrés à vous intimement et que vous leur êtes inconnu. C'est la même chose avec les écrivains...
Oui, mais maintenant, il y a les blogs !
Et puis vous aussi, julien, vous êtes un écrivain...si vous êtes bien celui qui nous parlait cet été.
Cher David Serge,
Je ne sais pas si ce blog est encore tres actif. Je suis plutot BBB d'habitude. Moi j'aime bien l'autre, le journaliste intransigeant. Un peu Torquemada, et un peu roi Salomon. Equanime et dur. La j'etais en voyage. Un peu loin, a Singapour. Et j'avais glisse dans mes bagages les Langues Paternelles.
Ce qui m'embete, c'est que ce soit par l'autre que j'ai appris son existence. Votre frere de la Lumiere, comme Goldman avait son frere de l'Ombre. Aujourd'hui, des deux, c'est vous que je prefere. Je ne sais pas ce qui m'a touche dans votre livre. J'ai une famille aimante et unie. Mais je crois que les langues paternelles sont toujours des langues mortes, meme quand le pere est reste present. Je crois aussi que ce sont des langues qu'il faut de toute facon desapprendre pour grandir.
Bref, je l'ai lu, depuis le bout du monde, et je ne l'ai pas juste aime. J'ai ete souffle. D'abord par l'ecriture, beaucoup plus vive et moins clinique que celle de l'autre. Cette ponctuation hachee, et ce retournement du desespoir en exultation, je les ai ressentis comme un souffle de vie.
Alors je voulais juste, ici, vous dire cher David de ne pas disparaitre. Ou de transmettre a l'autre DS votre souffle, votre capacite a dire 'Je', 'Moi', et 'Ici, maintenant'. J'imagine qu'il a autant de choses a dire que vous. Je voudrais l'entendre, sur le meme ton.
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