Les langues paternelles

Il est sorti le livre. En janvier. Il est là. Je les entends déjà, les pauvres langues paternelles. Tu en as encore fait de belles, mon fils. C'est quoi ce livre? Ca parle de moi? Je le savais, que tu y viendrais. Mais ce masque, là, ça rime à quoi? Tu ne te trouves pas assez beau, c'est ça? Ou alors je te fais honte? Mais non papa. D'abord tu es mort. C'est par rapport aux enfants. Je. Bon. C'est vrai que c'est une situation impossible papa. Ca ne m'étonne pas mon fils. Tu tiens de moi.

Nom :
Lieu : France

13 juin 2006

Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, vous n'avez rien

Ce n'est pas de moi, ce n'est pas une chanson à n'y rien comprendre, c'est de Celine, grand auteur lui aussi, il est vrai, de chansons à n'y rien comprendre.

C'est Tetanos qui cite Céline, à propos des Langues paternelles.

David Serge dépasse les enjeux purement littéraires, ou plutôt, les rend nécessaires, utiles. Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, vous n’avez rien. Il faut payer ! disait Céline, dans ses entretiens à Louis Pauwels et André Brissaud en 1959, Céline qui en dépit de ses accointances puantes, n’en demeure pas moins un des plus grands stylistes de la littérature française : David Serge paye, il nous offre des pages stylisées, investies, sincères, mais surtout, il nous livre un texte qui parie sur le registre émotionnel autant que littéraire, sans tomber dans la caricature ou la mièvrerie.

La critique entière est ici.

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Mouais, tu vois, on n'avait pas besoin de ça pour réagir.
Nous on serait plutôt pot sur la table, tu sais le pot 47 cl, macon, beaujolais ou côtes de rhône.
Le petit Larousse (1976) écrit:
"Le tétanos est imparfait quand les secousses élémentaires ne sont pas fusionnées"...
Bon c'est la fête des p'tits papa (papa devrait être invariable et je fais comme si) aujourd'hui et en t'écrivant, j'ai ouvert le livre par hasard page 264, c'est tout.
Pour les chansonnettes, "La rouille" Maxime L.. (tétanos, la rouille tu saisis!!!)

18:15  
Anonymous Anonyme said...

D'accord... nous n'avons pas tous les mêmes refrains... ni les mêmes dictionnaires (le vôtre date un peu, Roland)... mais, soit...Adhémar Martens vous connaissez ? oui, non... bon, peu importe... Sinon, un Châteauneuf (avec Daudet, Jack et Mes souliers sont rouges...): la fête des p'tit papa(s), chez moi, c'était il y a huit jours...
Voilà, pour finir, une chanson comme un autre : "Ah ! que la vie est quotidienne... Et du plus vrai qu'on se souvienne, Comme on fut piètre et sans génie..." (J. Laforgue, Complainte sur certains ennuis)

09:12  
Anonymous Anonyme said...

Monsieur tétanos, j'ai comme l'impression que le clin d'oeil envoyé à David Serge vous a déplu.
Votre critique sur l'oeuvre de l'auteur est admirable...
Votre culture est grande...
Je ne connaissais pas Michel de Ghelderode...
Je vous promets qu'après la coupe du monde et le tour de France je cours m'acheter un nouveau dictionnaire.
Bien sûr que David Serge paye, nous sommes un certain nombre à le lui avoir dit il y a déjà 6 mois, sans votre génie certes, simplement au quotidien et dans la jubilation.
Bien à vous.

14:54  
Anonymous Anonyme said...

"Quand plus rien ne va, que tout ne va pas..." j'adore ! On prend deux messieurs, l'un vacciné contre le tétanos, l'autre pas. Si on secoue (mais ils font très bien ça tout seuls) et que de guingois on les replace droits, en leur jouant ou pas un air de flûte, peut-être bien qu'ils vont nous offrir un p'tit rosé et cesser de se chamailler. Santé !

18:59  

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