Les langues paternelles

Il est sorti le livre. En janvier. Il est là. Je les entends déjà, les pauvres langues paternelles. Tu en as encore fait de belles, mon fils. C'est quoi ce livre? Ca parle de moi? Je le savais, que tu y viendrais. Mais ce masque, là, ça rime à quoi? Tu ne te trouves pas assez beau, c'est ça? Ou alors je te fais honte? Mais non papa. D'abord tu es mort. C'est par rapport aux enfants. Je. Bon. C'est vrai que c'est une situation impossible papa. Ca ne m'étonne pas mon fils. Tu tiens de moi.

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Lieu : France

22 juin 2006

Avoir sû parler de ce qui court sous ma peau

Des mots stupéfiants d'Antoine, sur le blog de Tetanos, pour évoquer Les langues paternelles. Dans le balancement permanent de votre texte, dans cette cadence enragée, Antoine, je retrouve l'écho de mes phrases à moi. L'expérience décidément est sans fin, de ces mots qui répondent à d'autres, et les prolongent.