Les langues paternelles

Il est sorti le livre. En janvier. Il est là. Je les entends déjà, les pauvres langues paternelles. Tu en as encore fait de belles, mon fils. C'est quoi ce livre? Ca parle de moi? Je le savais, que tu y viendrais. Mais ce masque, là, ça rime à quoi? Tu ne te trouves pas assez beau, c'est ça? Ou alors je te fais honte? Mais non papa. D'abord tu es mort. C'est par rapport aux enfants. Je. Bon. C'est vrai que c'est une situation impossible papa. Ca ne m'étonne pas mon fils. Tu tiens de moi.

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Lieu : France

11 février 2006

Un papa en bouteille

Encore un nouveau copain petit papa. Assouline a mis le texte sur son blog, et remplacé Roth par Weyergans. Ne te plains pas, que du beau monde. Toi qui aimes tant les stars on t'a servi. Que des connus. C'est quelqu'un Weyergans tu ne peux pas dire. Une belle tête d'écrivain. Un père de Goncourt, tout de même, comme camarade de jeux. Ca se passera peut-être mieux avec papa Weyergans. Tu me diras. Car tu es là, encore. Puisque le deuil je ne l'ai pas fait, il faut croire. Pas de deuil dans l'anonymat, dit Traube. C'est un texte dans les commentaires du blog d'Assouline qui se demande pourquoi l'anonymat. Tous les parents ont droit à un peu de reconnaissance, dit Traube. On verra bien Traube. Mais ce n'est pas un deuil d'abord Traube c'est un texte. Un texte tu comprends? Un texte qui tient debout tout seul un grand garçon qui marche seul je n'y suis plus pour rien. Lis donc le texte Monsieur Traube on en reparle après. Tant que tu veux. Notre deuil Traube c'est en famille. C'est en famille qu'on pleure qu'on crie qu'on mouche. Entre nous bien au chaud. Le deuil bien sûr c'est fait puisqu'à la dernière page une main lache le ballon rouge. Puisque tu es là dans ce bac à sable bien gentil tu joues le jour la nuit quand je veux exactement. Dans ta petite bouteille. Traube je vais te dire un secret ce texte c'était juste pour mettre papa en bouteille. C'est joli un papa dans une bouteille. On peut aussi mettre de la neige on retourne c'est tout blanc c'est joli tu devrais essayer.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Alors, à l'allemande, je démarre sur le tu, tu donc, c'est bien un texte qui tient tous seul que ces "Langues Paternelles", j'y ai aimö la langue hispeed, l'humour et bien entendu j'y retrouve les mêmes lignes de bus et de métro, les mêmes observations sur le changement de la faune entre les stations.
Par contre ton Pére n'a rien à voir avec le mien, sauf le don pour la vente, sauf qu'en Famille ça ne fonctionne pas. Je suis encore à la page 81 et je ne vois pas encore le Pére haïssable, le mien le fût dés le jour de son mariage avec Ma Mére.
Je ne mettraîs pas mon Pére dans une bouteille, il n'a pas voulu d'enterrement et à eu ce qu'il voulait, même pas sa Femme assista à sa crémation, c'était son désir et seul la colére l'accompagna.
J'aime ton texte, il m'appartient ponctuellement, il est l'oeuvre d'un Artiste et comme tout travail il se termine à la lecture, ma lecture est mienne, le texte marche tout seul, enfin sans toi, comme lecteur c'est lui qui me soutient ayant quand même adopté mon rythme personnel.
J'ai encore plus de 200 pages à lire, j'aimerais bien y trouver un peu de la haine qui est en moi et sinon, tant pis, je lis des tas de textes qui n'ont rien à voir avec ma biographie, je ne pense même pas les mots Papa et Maman, sorry I can't deliver, pire je suis une sorte d'orphelin de naissance dont les Parents vivent dans la piéce d'à côté, je les ai entendu, ils étaient bruyants, mais rare furent les moments de symbiose. Et puis toi Serge David, tu es le fils qui a réussit, le social climber, moi je serais plutôt celui qui descend l'échelle soçiaL, au moins économiquement, sur le plan Humain je n'ai pas à rougir par rapport aux étages du dessus, chronologiquement parlant, of course. Ciao l'Artiste et pourquoi cet anonymat, je n'ai donc pas le droit de mettre sur ton texte les paroles que tu écris comme song writer? Tu peux toujour m'en envoyer une: thierrykron@swissonline.ch

09:08  
Anonymous Anonyme said...

Traube n'a pas tort.
Voyez Ajar. Gary a pu écrire son chef-d'oeuvre, Pseudo, PARCE qu'il était caché.
Il en est mort. Il en reste quelque choses: des livres sublimes.

Pas encore lu votre livre, mais ça vient.

17:26  

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